Ici, la vague ne retombe jamais, ourlée d’un bleu profond frôlant le ciel nocturne, elle habite l’espace, emplit l’horizon, dialogue avec l’air. Chaque filament doré, chaque reflet ambré, part à l’assaut de la nuit, mirage entre terre et mer, là où tout vacille, s’efface et recommence.
Dans le silence du Pacifique, dans les brumes japonaises, Kushiro incarne la frontière mouvante, le paysage en devenir, l’élan qui relie le monde au rêve.