Sarawak est une présence, un souffle d’énergie lové dans l’obscurité, une force en veille qui palpite sous la surface du monde. Monumentale et insaisissable, cette œuvre semble surgir d’un espace inconnu, un territoire à la frontière du tangible et de l’impalpable.
Son nom évoque une région reculée de Bornéo, couverte de forêts profondes et de mystères. Mais ici, Sarrawak n’est pas un lieu : c’est une entité. Une matière vibrante, une forme à la fois animale et éthérée, comme une créature en gestation. On y perçoit les échos d’un être entre l’éveil et la latence.
Est-ce un vestige d’une époque oubliée ? Une apparition venue d’un monde sous-marin, d’un rêve ou d’un souvenir génétique ? Une membrane vivante parcourue de filaments, tissée de pulsations invisibles ?
Sous cette masse en expansion, chaque fibre semble frémir, comme animée d’une respiration imperceptible. Sarrawak est un seuil entre la matière et le mystère, une onde latente, un murmure d’énergie en pleine métamorphose.
Elle capte la lumière et l’espace environnant, révélant à chaque instant de nouvelles profondeurs. Dans un lieu empreint de contemplation ou d’introspection, elle devient un point d’ancrage fascinant — une porte ouverte sur l’inconnu.
- Création dessinée à partir d’un écran blanc sans aucun recours à la photographie