Natacha Couvelaire a toujours vu la création comme un voyage, une exploration de mondes invisibles qui prennent forme à travers la couleur, la lumière et le mouvement. Son travail est une passerelle entre le tangible et l’immatériel, entre les techniques ancestrales et l’énergie du numérique.
Dès son enfance, elle a été initiée aux arts visuels par des artistes qui lui ont transmis diverses techniques picturales, telles que la peinture sur soie, la peinture japonaise, l’aquarelle, la gouache et l’encre de Chine. Ces savoir-faire ont façonné son regard et sa sensibilité, l’incitant à voir chaque détail comme une vibration, chaque composition comme une résonance.
Dans chacune de ses œuvres, elle introduit une infinité de formes dans une seule : selon la distance et l’angle d’observation, des structures cachées émergent, offrant une multitude de lectures et d’interprétations possibles.
Son parcours l’a conduite à participer à plusieurs expositions collectives, notamment au Grand Palais, et à réaliser des commandes sur-mesure pour le théâtre ainsi que des motifs destinés aux couturiers.
Dans les années 2000, sa pratique a évolué : elle a remplacé les pinceaux par la palette graphique, explorant une nouvelle forme de création visuelle. Si ses outils ont changé, sa démarche est restée celle d’un peintre : chaque œuvre naît d’un espace vierge et s’élabore progressivement, sans photographie, sans superposition d’images préexistantes.
Elle a notamment développé un ensemble de créations en partenariat avec un grand soyeux lyonnais, réalisant plus de 50 œuvres imprimées en pièces uniques sur soie, à la croisée du textile et de l’art.
Une approche picturale singulière
Désormais, son travail s’exprime à travers des tableaux de moyens à très grands formats, imprimés en édition unique sur Alu-Dibond ou ChromaLuxe. Chaque pièce est une composition vibratoire, où la lumière et les couleurs s’entrelacent en un mouvement hypnotique. Elle ne cherche pas à figurer le réel, mais à créer des espaces visuels immersifs, où chaque regard trouve sa propre résonance.
Ce qui caractérise ses œuvres, c’est leur densité visuelle, leur richesse de détails qui permet une lecture infinie. À distance, elles dégagent une énergie lumineuse presque cosmique, mais lorsqu’on s’en approche, un foisonnement de formes et de textures apparaît, comme une architecture cachée.
Chaque création porte le nom d’un lieu céleste ou terrestre, choisi pour sa résonance avec les jeux de lumière et les vibrations qu’il inspire. Son travail ne raconte pas une histoire figée, il propose une expérience sensorielle et intime, où chacun peut projeter son propre imaginaire.